Le groupe automobile PSA "ne peut pas laisser tomber" son usine historique à Hérimoncourt, dans le Doubs, menacée par un transfert d'activités vers Vesoul, et doit "trouver une nouvelle activité" pour les salariés du site, a estimé vendredi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.
"Apporter une solution". "PSA ne peut pas laisser tomber le site d'Hérimoncourt et doit apporter une solution aux plus de 200 salariés (...) je sais que PSA y travaille", a expliqué Bruno Le Maire, qui s'exprimait sur la radio France Bleu Belfort-Montbéliard. Usine historique du constructeur automobile, Hérimoncourt est menacée de fermeture par un projet de transfert de son activité principale -les pièces de rechange- l'an prochain vers le site de Vesoul (Haute-Saône) où travaille près de 3.000 personnes.
"Trouver une nouvelle activité". Il s'agit d'"un beau projet qui va donner de l'activité à Vesoul, qui va permettre d'être plus vertueux du point de vue environnemental", a considéré Bruno Le Maire. Mais "je continue de demander à PSA de trouver une nouvelle activité (car) Hérimoncourt, c'est le siège historique de PSA donc PSA doit trouver une solution alternative pour les salariés", a-t-il ajouté.
L'usine PSA d'Hérimoncourt, premier employeur privé de la commune, a été créée par la famille Peugeot en 1833. Voisine du site de montage de véhicules de Sochaux, elle emploie 204 salariés. L'avenir du site d'Hérimoncourt entraîne une importante mobilisation des élus et de la population locale, depuis les menaces apparues il y a un mois. Le groupe PSA a assuré chercher une solution de reconversion.