Dimanche aura lieu la passation des pouvoirs entre François Hollande et Emmanuel macaron. L’occasion de revenir sur le bilan du président Hollande, et notamment son bilan industriel. De Florange en 2012 à Whirlpool en 2017, les difficultés ont été nombreuses.
A Florange, tous les salariés sont reclassés. Fermetures d’usines, plan sociaux, les échecs industriels ont plombé le quinquennat Hollande. Et il a connu une entrée en matière sur les chapeaux de roues : à peine élu, François Hollande a dû gérer un dossier brûlant, Florange. Les hauts fourneaux d’Arcelor Mittal ont donné le ton : bras de fer, affrontements, et finalement le président ne tient pas ses promesses, le site ferme. Pas de repreneur, mais tous les salariés sont reclassés.
Deux membres de la direction de Goodyear séquestrés. Echec total en revanche à Aulnay, en 2013 : l’usine PSA ferme, 8.000 postes sont supprimés. Idem pour le transporteur Mory Ducros. Après deux plans sociaux, l’Etat injecte des millions d’euros, mais l’entreprise est finalement liquidée et 5.000 salariés sont laissés sur le carreau. A Amiens, en 2014, c’est au tour de l’usine de Goodyear de fermer ses portes. Plus de 1.000 salariés concernés et la colère est immense. Deux membres de la direction sont séquestrés pendant plus de 24 heures.
En cinq ans, 300 usines ont fermés et 7.000 emplois ont été détruits. Mais tout n’est cependant pas négatif dans ce quinquennat. Deux secteurs industriels ont prospéré. L’automobile, d’abord, car chez Renault et PSA, la production et les embauches ont repris sous la présidence Hollande. PSA a notamment profité d’un sauvetage in extremis de l’Etat. Et puis l’armement, aussi, avec plus de 70 milliards d’euros de commandes depuis 2012, notamment grâce à deux contrats : les 12 sous-marins vendus à l’Australie et les fameux Rafale, finalement achetés par l’Inde, l’Egypte et le Qatar. En cinq ans, 300 usines ont fermés et 7.000 emplois ont été détruits dans l’industrie.