C’est la sixième mesure phare du plan de sobriété énergétique : l’incitation au télétravail. Le gouvernement veut notamment inciter les agents publics et invite également les entreprises privées à se joindre à l'effort. En réalité, selon RTE, le gestionnaire du réseau électrique, pour une réelle efficacité, il faut que tous les employés d’une entreprise soient en télétravail en même temps afin que le bâtiment soit totalement vide, et il faut en plus que cela se prolonge plusieurs jours d’affilé.
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Dans ce cas, et seulement dans ce cas, l’agence de la Transition écologique estime l’économie d’énergie à 19% pour l’entreprise. C’est important, mais dans les faits, c’est quasiment impossible.
Réduction des émissions de CO2 dans l'atmosphère
Pour cause, près de deux tiers des Français ne sont pas éligibles au télétravail. Leur profession ne leur permet tout simplement pas. Autre obstacle, s’il permet des économies sur le lieu de travail, le télétravail fait logiquement augmenter la consommation à domicile. La preuve : lors du premier confinement, de mars à mai 2020, les émissions de CO2 ont baissé dans tous les secteurs, sauf dans le logement où elles ont augmenté de 30%.
Le télétravail permet surtout d’économiser les émissions de gaz à effet de serre liées au trajet domicile-travail. Mais est-ce suffisant pour conclure que cette mesure est efficace ? Le gouvernement va mener une expérimentation. Le ministère de la Transition écologique va fermer quatre de ses sites en Île-de-France pendant quatre jours, du 28 octobre au 1er novembre inclus. Les résultats de cette expérimentation décideront vraisemblablement d’un pan du plan de sobriété.