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Barthélémy Philippe / Crédit photo : XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Dans un rapport dévoilé ce jeudi matin, l'Inspection générale des finances publiques se prononce sur les objectifs du programme de stabilité budgétaire fixés par Bruno Le Maire. Et juge tenable la trajectoire proposée par le ministre de l'Économie.

Pour l'instant, la trajectoire de réduction du déficit proposée par Bruno Le Maire est tenable. C'est ce que dévoile un rapport de l'Inspection générale des finances publiques sur les objectifs du programme de stabilité budgétaire fixés par le ministre de l'Économie pour la période 2024-2027. 

Pour l'heure, les recettes et les dépenses de l'État sont donc en phase avec l'objectif d'un déficit à 5,1% du PIB en fin d'année. D'autant que l'Insee envisage une croissance un peu plus forte que prévu. Pour autant, rien ne justifie de nouvelles dépenses, prévient Bruno Le Maire selon qui la cure de rigueur doit, au contraire, se poursuivre.

10 milliards d'euros encore à trouver

Sur les 25 milliards d'euros d'économies nécessaires, 15 ont déjà été réalisés grâce au gel de crédits ministériels en février, ainsi qu'au rétablissement partiel d'une taxe sur l'électricité. Il reste ainsi 10 milliards d'euros à trouver. Bruno Le Maire vient de notifier un second gel de crédits au ministre pour un total de 5 milliards d'euros. Bercy demande un effort de 2 milliards d'euros aux collectivités locales. 

Enfin, le doublement de la franchise médicale doit rapporter près 1 milliard d'euros de plus. Et, pour boucler la boucle, Bercy mise sur un meilleur rendement de la taxe sur les énergéticiens. Le futur gouvernement sera bien sûr libre de modifier ces arbitrages mais la crédibilité de la France en Europe est en jeu, appuie Bruno Le Maire qui place dans son viseur le programme du Nouveau Front Populaire qu'il juge confiscatoire et dangereux.