Supermarché 2:22
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Baptiste Morin et Clotilde Dumay
Alors que Bruno Le Maire a annoncé ce lundi le "trimestre anti-inflation", un nouveau dispositif pour faire face à la hausse des prix dans les supermarchés, les Français semblent partagés quant à l'arrivée de ce plan. Si pour certains, ce dispositif est une bonne idée, d'autres le voient comme un "camouflage".

Ce lundi, Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, a annoncé un nouveau dispositif pour faire face à la hausse des prix dans les supermarchés. Son nom : le "trimestre anti-inflation". Un accord a été trouvé avec les distributeurs pour garantir les prix les plus bas possibles jusqu'en juin. Il s'agira d'une vignette représentant un caddie de supermarché bleu entouré de rouge qui sera apposée sur des produits en rayon dans les prochains jours. À chaque distributeur de décider les produits en question. Concrètement, il s'agira des articles que les enseignes ont déjà intégrés à leurs différents dispositifs anti-inflation. Le nombre de produits concernés dépend des distributeurs : 150 chez Système U, 200 chez Carrefour ou encore 500 chez Intermarché.

Mais alors, comment est accueilli ce nouveau dispositif anti-inflation dans les supermarchés par les premiers concernés ? Europe 1 est allée à la rencontre des consommateurs pour connaître leurs avis.

Des avis partagés

"Je pense que c'est une bonne idée. Ça nous laisse quelques mois avant que les prix n'augmentent à nouveau. Merci les distributeurs", salue une première consommatrice. "Avec l'augmentation de tous les produits maintenant, c'est sûr que cela pourrait clairement nous permettre de manger plus sereinement et plus équilibré si cela concerne plusieurs produits. Car aujourd'hui, on est vite limité", se réjouit une autre cliente au micro d'Europe 1. Si la plupart des consommateurs accueille d'un bon œil l'arrivée du nouveau dispositif, d'autres restent sceptiques.

Comme cet homme qui considère que ce plan dévoilé ce lundi par le gouvernement "est une sorte de camouflage". Pour lui, ce dispositif est mis en place "histoire de faire passer tous les événements. Après, les prix vont repartir à la hausse". Face à cela, le gouvernement fait le pari que d'ici la fin du mois de juin, les prix des matières premières auront baissé et que les discussions devraient donc être plus apaisées.