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Aurélien Fleurot, édité par Rémi Duchemin , modifié à
Le gouvernement avait tablé sur 200.000 primes à la conversion versées en 2020 pour permettre aux Français d’échanger leur véhicule pour une voiture plus propre. Mais le chiffre sera atteint dès la fin du mois de juillet. Le dispositif sera donc prolongé, mais avec des montants revus à la baisse.

Les 200.000 primes à la conversion seront épuisées "d’ici la fin du mois de juillet". C’est Bruno Le Maire qui en a fait l’annonce jeudi au Sénat. Le ministre de l’Economie en a profité pour annoncer que le dispositif serait prolongé mais sous une nouvelle forme. Avec des montants revus à la baisse.

L’esprit de la prime à la conversion, c’est de permettre aux Français de changer leur ancienne voiture pour une version plus propre, moins émettrice de CO2. Pour cela, ils peuvent toucher une prime, de 3.000 euros s'ils continuent à rouler à l'essence ou au diesel, et de 5.000 euros s'ils optent pour l'électrique. Le dispositif lancé le 1er juin a permis de faire redémarrer le marché automobile pour les voitures neuves et surtout sur le marché de l'occasion.

Une période plus longue, mais une prime plus faible

Et une fois les 200.000 primes à la casse atteintes, le dispositif sera prolongé, comme l'avaient souhaité les professionnels du secteur. Cette fois, il ne devrait pas être question d'une limite chiffrée, mais plutôt d'une période plus longue, afin de laisser une visibilité de plusieurs mois aux consommateurs. En revanche, la prime sera revue à la baisse. Une somme de 1.500 euros serait envisagée, tout en conservant des critères fiscaux suffisamment larges pour qu'un maximum de Français continuent à pouvoir en bénéficier.

Les bonus écologiques, jusqu'à 7.000 euros, qui permettent aux constructeurs de vendre plus d'électrique et d'hybride rechargeable pour répondre aux exigences CO2 de Bruxelles, restent, eux, valables jusqu'à la fin de l'année.