Alors que la foule, révoltée contre l’assassinat de 3 prisonniers par le FLN, occupe le ministère d’Algérie avec des militaires à Alger, le Général Massu, à la tête du Comité de Salut Public, appelle au calme et à la discipline, depuis le balcon du bâtiment. A Paris, René Coty appelle l’armée à rester « dans le droit ». Mais c’est surtout le Général De Gaulle qu’on réclame à la tête de l’Etat, depuis Alger. Celui-ci se dit « prêt à assumer les pouvoirs de la République ». Malgré une manifestation hostile à l’arrivée de Charles de Gaulle au pouvoir, le Président René Coty lui demande de former un gouvernement. Il demande les pleins pouvoirs au Parlement et promet une nouvelle Constitution. Il part aussitôt en Algérie, pour une visite de plusieurs villes, Le journaliste d’Europe 1 Julien Besançon le suit. Le 4 juin 1958, il prononce un discours au Forum d’Alger : « Je vous ai compris ! » dit-il à une foule qui l’ovationne. Alors qu’en métropole, des accusations de torture perpétrée par l’armée Française sont révélées par la presse, la guerre continue sur le terrain. Gilbert Lauzun, reporter de la radio, part en immersion avec l’armée : il n’a pas de question taboue. Le 28 septembre 1958, le référendum sur la nouvelle constitution Française est approuvé. De Gaulle offre aux insurgés « la paix des braves », mais elle est rejetée par le FLN.
Production et réalisation : Sébastien Guidis et patrimoine sonore Europe 1
Ecriture : Pauline Jacot
Graphisme : Sidonie Mangin
Archives et documentation : Laëtitia Casanova, Sylvaine Denis et Benoît Muckensturm
Discothèque : Benoît Valentin