Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.
Le Huffington post évoque la catastrophe et même de la “chatastrophe” écologique que provoque notre amour pour les chats.
"Désolé, écrit le Huffpo, mais votre chat n’est pas un allié de la planète". Il y en a tellement, dans nos jardins, sur nos balcons, qu’ils sont devenus une menace pour la biodiversité. C’est documenté, un rapport publié cette semaine est formel.
Un seul chat rapporte jusqu’à 1.000 proies par an et il y en a 15 millions juste en France. C’est surtout les oiseaux qui en font les frais ainsi que les petits mammifères. On estime que le chat est un prédateur pour 2.000 espèces. Sur le nombre, beaucoup sont des espèces menacées. Le chat est un problème pour la biodiversité.
Un exemple qui vient de la Ligue de protection des oiseaux : le nombre de passereaux dans nos campagnes a chuté d’un tiers et les chats sont responsables d’un quart de ces disparitions.
Votre chat sur vos genoux c’est une adorable boule de poil mais dans le jardin, c’est un super-prédateur.
Comment limiter les dégâts ?
Stériliser votre chat, dit la Ligue de protection des oiseaux. Ça évite leur reproduction anarchique qui va très vite. La stérilisation limite aussi leur envie de vagabonder à la recherche d’un partenaire, et donc de proies.
Leur mettre une petite clochette autour du cou, ça laisse le temps aux victimes de prendre la poudre d’escampette.
Le nourrir à sa faim, bien sûr mais ça n’effacera pas son instinct de prédateur, ça limitera juste les dégâts.
Ne pas abandonner son chat dans la nature bien sûr mais surtout ne pas l’abandonner tout court.
On a tous quelque chose en nous de Neandertal ! Certains plus que d’autres et notamment les lève-tôt.
C’est ce qu’avance une nouvelle étude parue hier dans la revue scientifique Genome Biology and Evolution, et relayée par le site du Parisien.
On connait tous autour de nous des personnes qui à peine debout grognent, à qui il ne faut absolument pas adresser la parole avant la première tasse de café. Sinon c’est la mutation en Gremlins assurée. Et puis il y en a d’autres… Hop hop hop, douchés, petit déjeuné avalé, déjà partis en petite foulée pour le footing du matin, avant que le soleil ne se lève.
Quel rapport entre les lève-tôt et l’homme de Néandertal ?
La génétique ! certains gènes ou plutôt variants génétiques, un gène qui a muté pour faire simple. Certaines caractéristiques nous ont été transmises par nos cousins éloignés. Il faut un peu remonter dans le temps pour comprendre ! il y a 700.000 ans, explique Le Parisien, quand l’homme de Néandertal a divergé de la lignée des humains modernes, de Sapiens, il a quitté l’Afrique pour l’Europe et l’Asie. Il a vécu dans des régions éloignées de l’équateur où les journées d’été sont plus longues que les journées d’hiver. Il a dû donc s’adapter aux variations de luminosité. Son horloge biologique s’est calée sur celle du soleil. Une caractéristique conservée par les lève-tôt !
Vous êtes « du matin » ? C’est peut-être grâce à Néandertal sur le parisien.fr