Tous les jours de la semaine, Ombline Roche, Dimitri Vernet et Alexandre Le Mer décryptent trois articles de la presse du jour.
Les vacances d’été approchent et, avec elles, les longs trajets en voiture, en avion ou en train. Est-ce que vous avez le mal des transports ?
C’est un mal assez largement partagé, et bien identifié. Il a même un nom savant, on appelle ça la “cinétose”.
Certains y sont plus sensibles que d’autres comme les femmes enceintes, les enfants de 6 à 12 ans, les personnes sujettes au vertige ou avec un dysfonctionnement de l’oreille interne.
C’est bien là que se situe l’une des clés du problème. Le mal des transports trouve sa source dans nos centres de l’équilibre, l’oreille interne donc, mais aussi la vue, des capteurs sous la peau, les muscles ou les articulations. Quand ça ne va pas, c’est que tous ces capteurs nous envoient des informations qui vont se contredire dans notre cerveau.
Exemple, vous avez décidé de vous lancer dans la lecture de "Guerre et paix" sur un Paris-Marseille en voiture, c’est passionnant mais quand vous lisez en voiture, certains de vos capteurs vont vous dire que vous êtes immobile. D’autres, vont vous dire que vous êtes en mouvement (votre rétine). Résultat, un bon mal de crâne quand ce n’est pas la nausée.
On peut toujours poser le livre, mais on est nombreux à avoir malgré tout le mal des transports, ce qui est une vraie plaie quand votre travail impose des déplacements fréquents…
Il y a des traitements, certains sans ordonnance, certains peuvent être donnés aux très jeunes enfants, dès l’âge de 2 ans. Manque de bol si c’est vous qui prenez le volant, c’est déconseillé. Beaucoup de ces traitements provoquent une somnolence.
Il existe des nouveaux traitements, on peut atténuer le mal des transports avec des séances au casque de réalité virtuelle ou alors avec de l’optocinétique. On vous met dans une pièce vide, sans repère visuel. Il y a juste des points projetés sur le mur, et qui vont vous apprendre à gérer vos conflits sensoriels.
Des conseils pour éviter le mal des transports, c’est à lire dans le Figaro.
La page santé du Parisien/Aujourd’hui en France, le petit tuto pour arrêter de grignoter entre les repas, pour sortir de table, repu !
La question qui vaut des millions : comment manger sainement et être rassasier, sous-entendu… pas de régime et pas de prise de poids !
C’est un mystère pour personne, pour éviter d’avoir faim, il faut finir un repas l’estomac bien rempli et il faut que l’estomac se vide lentement.
Mais on mange quoi alors ? Des œufs au petit déjeuner, à privilégier à la place de céréales sucrées et de lait. Avec un œuf le matin on est rassasié plus longtemps.
Au déjeuner, toujours dans l’idée de se remplir le ventre : des légumes comme des choux-fleurs, courgettes, une bonne ratatouille, riche en fibre et en eau. À associer avec des protéines, des légumineuses ou des produits laitiers, si vous ne voulez pas avoir faim à 16h, explique le quotidien. Et évidemment, tout est une question de dosage !
C’est aussi une question de temps ! Il faut 20 minutes pour être rassasié lors d’un repas. Donc prendre le temps de manger, de mastiquer et de boire ! de boire de l’eau ! l’idée encore, c’est d’augmenter « le volume gastrique ».
Si après tout ça vous avez encore faim, on ne se jette pas sur les petits gâteaux ! Le mieux ?! les fruits secs : noix, amandes, noisettes, ce sont d’excellents coupe-faim.
Eviter les fringales, c’est possible dans la Parisien/Aujourd’hui en France