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Gastronomie, loisirs... Chaque week-end à 6h50, Olivier Poels et Vanessa Zha vous présentent un produit, un producteur et tous les bons plans pour re(découvrir) une région.

Ce matin on part en Touraine pour « rêver » à l’approche des fêtes de fin d’année Vanessa...

Ca y est le rv incontournable Noel au pays des châteaux a investi les grands châteaux de la Loire. Une édition particulièrement époustouflante, gros coups de cœur pour Villandry, Azay le Rideau, et Chenonceau, qui nous fait rêver en grand. Et ça une fois de plus grâce à la scénographie florale de Jean Francois Boucher – Meilleur ouvrier de France- Il a un talent exceptionnel. C’est Le « Edouard aux mains d’argent de Chenonceau ». Château de femmes et d’une en particulier Catherine de Médicis : « La dame de Chenonceau »

Rien qu’en vous écoutant on a envie d’y être …j’imagine qu’il a thématisé le château ?

Oui « un Palazzo sur l’eau » ! Parce que Chenonceau enjambe le Cher, il a été construit sur les plans d’un palais vénitien, et que les créations florales sont un clin d’œil au fleurissement des Palaces Parisiens. Beaucoup d’entre eux ont leur propre fleuriste comme le George V. un Art. Et donc Jean Francois a imaginé des tableaux qu’on pourrait retrouver dans des palaces. Grosse réussite dans « La chambre des 5 reines » : il a reconstitué un saule tortuosa immmmmense doré, illuminé de leds. Ca fait un feu d’artifice au milieu de la pièce,

Toutes les pièces sont scénarisées ? Pas les cuisines quand même ?!!! même si ça ferait plaisir à Olivier.

Et bien si!! 2 décors en fleurs et en sucre conçus avec un maitre en sucre, Nicolas Viollet du conservatoire de la confiserie à Amboise. On écoute Jean Francois : Cuisine Chenonceau noël 23 sec…et ca c’est un clin d’œil au passage d’Henri III -fils de Catherine de Médicis- à Venise. On lui avait sorti le grand jeu avec des ornements entièrement crées en sucre. Une denrée réservée aux riches à la Renaissance

Une adresse à nous recommander ?

Le clos d’Amboise, cosy et familial ! Top adresse pour noël

Et puis Inscrivez-vous aux Ateliers de Chenonceau initiation pour fleurir votre table de fêtes et aussi aux ateliers de recevoir à la Française : la bonne conduite de la Renaissance

 

PAIN D’ÉPICES

Les ancêtres du pain d’épice que je vous ai apporté ici sont à la fois romains et égyptiens. Il est attesté que durant l’antiquité, on consommait déjà du pain réalisé à base de miel / Plus tard, au 13e siècle, les cavaliers mongols se nourrissaient aux aussi d’un pain de farine de froment, de miel et de plantes aromatiques. Recette qui se répandit chez les arabes puis, via les croisades en Europe et plus particulièrement en Allemagne et en Alsace, où les moines cisterciens en consomment lors des fêtes de Noël au 15e siècle !

C’est beau la mondialisation culinaire !!!

La confection du pain d’épice devient quelque chose de très sérieux au 16e siècle en France, au point que le bon roi Henri IV reconnaît en 1596 la confédération des « maîtres pains d’épiciers ».

Un métier à part entière séparé de la boulangerie.

On a évidemment conservé cette belle tradition de manger du pain d’épice à Noël.

Quelles épices ? cannelle, badiane, clou de girofle, anis, coriandre, muscade, gingembre

Le miel est très important

 

Une recette à base de pain d’épices

 

Pain d’épices perdu et clémentines

 

- 4 belles tranches de pain d’épices

- 1 œuf

- 25 cl de lait

- 40 gr de cassonade

- Beurre

- Quelques clémentines

 

Battre les œufs et ajouter le lait et le sucre / bien imbiber les tranches de pain d’épices / les poêler dans un beurre mousseux et servir avec les clémentines (on peut lever les suprêmes)