Anicet Mbida nous offre chaque matin ce qui se fait de mieux en matière d'innovation.
Une innovation qui pourrait être bien utile, dans une semaine, pour le 14 juillet : du feu d’artifice sans fumée, sans odeur et qui pollue moins.
Les feux d’artifice ont été interdits dans près 500 villes en Chine, le pays où ils ont été créés, parce qu’ils polluent trop. La fumée et les explosions multiplient les particules fines, ce qui aggrave la pollution de l’air. Du coup, en chine, on a remplacé les feux d’artifice par des drones qui dessinent des motifs dans le ciel.
Mais si on aime les vrais feux d’artifice, à l’ancienne, avec des explosions, la belle jaune, la belle rouge… Désormais, il existe de nouvelles formulations qui rejettent moins de particules fines et qui ne laissent quasiment aucune fumée dans l’air.
En plus, elles perdent leur odeur d’œuf pourri. Ce qui intéresse énormément le sport et les concerts. Parce qu’on pourra faire des spectacles pyrotechniques à l’intérieur des stades, sans mauvaises odeurs et sans gâcher la vue avec de vilaines fumées blanches.
Et les villes qui organisent des feux d’artifice, elles ne sont pas intéressées ?
Pas vraiment… parce que ces nouvelles formules sont beaucoup plus chères. Or aujourd’hui, il n’y a pas de loi qui oblige à utiliser des feux d’artifice moins polluants.
Mais cela pourrait changer. Pendant longtemps, on trouvait du mercure, de l’arsenic ou du plomb dans les feux d’artifice. Heureusement, ces formules ont fini par être interdites.
Mais vous savez qui d’autre est intéressé ?
Le cinéma et l’armée.
Le cinéma pour les mêmes raisons que les stades (pas de fumée, pas d’odeur). Et l’armée parce qu’ils utilisent beaucoup de pyrotechnie pour simuler des lance-roquettes, des bazookas ou des grenades par exemple.
Là aussi, c’est pour l’odeur ?
Non, c’est pour avoir moins d’impact sur l’environnement. Contrairement aux municipalités, l’armée, elle, est prête à payer plus cher, pour avoir des feux d’artifice sans fumées, sans odeur et sans pollution.