Trois hommes parmi les dix arrêtés lundi à Nice ont été relâchés mercredi, après deux jours de garde à vue dans l'enquête sur l'attentat qui a endeuillé la capitale azuréenne le 14 juillet. Sept autres hommes étaient toujours interrogés en garde à vue, soupçonnés à des degrés divers d'être impliqués dans l'aide apportée au tueur, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, pour se procurer des armes. Il avait foncé à bord de son camion dans la foule massée sur la promenade des Anglais pour le traditionnel feu d'artifice de la fête nationale. Il avait également tiré sur des policiers avec son pistolet avant d'être abattu.
La vente d'un pistolet au centre de l'enquête. Les dix hommes arrêtés lundi font partie de l'entourage d'un couple d'Albanais déjà mis en examen en juillet pour avoir vendu un pistolet à l'auteur de l'attentat, ou sont liés à un Franco-Tunisien de 21 ans, lui aussi mis en examen. Ce dernier a reconnu avoir servi d'intermédiaire lors de cette vente. Mardi, un autre homme arrêté à Nantes avait déjà été relâché. Les gardes à vue peuvent durer 96 heures, avant que les suspects ne soient relâchés ou présentés aux magistrats antiterroristes pour d'éventuelles mises en examen.