Qu’est-il arrivé à Lina, 15 ans, disparue mystérieusement depuis samedi dans le Bas-Rhin ? La jeune fille a quitté son domicile en fin de matinée pour rejoindre à pied la gare de Saint-Blaise-La-Roche à trois kilomètres. Sur son trajet, deux témoins assurent l’avoir vue.
Elle devait ensuite prendre un train pour retrouver son petit ami à Strasbourg, mais n’apparait alors sur aucune image de vidéosurveillance, selon des précisions de la procureure de Saverne. Depuis sa disparition, deux battues ont été organisées en vain. Aucune piste n’est exclue par les enquêteurs mais sur place, personne ne comprend ce qui a pu arriver à cette adolescente que tout le monde appréciait.
"Ça hante mes nuits, ça hante mes journées"
Toutes les personnes qui connaissent Lina décrivent une jeune fille sans problème, solaire, heureuse. Evan, l’un de ses amis, a participé aux battues pour la retrouver. "Toujours le sourire, toujours quelqu'un qui met la bonne humeur et la bonne ambiance. Donc, c'est avec le cœur que nous sommes là", décrit le jeune homme au micro d'Europe 1. Lina vit seule avec sa mère sage-femme dans la petite commune de Plaine. Fille unique de parents séparés, elle est fascinée par les métiers de l’armée, raconte un membre de son entourage.
>> LIRE AUSSI - Disparition de Lina : «Nous n'écartons aucune piste», indique la procureure de Saverne
Elle qui aime aider les autres, elle s’inscrit il y a deux ans en "CAP aide à la personne". Ce proche de l’adolescente qui souhaite rester anonyme, la voyait depuis tous les jours. "C'est vraiment quelqu'un de bien. Ce n'est pas une personne enfermée. Elle parle avec tout le monde, elle est très mature, débrouillarde et autonome. Ça hante mes nuits, ça hante mes journées. En tout cas, je suis sûr que ce n'est pas une fugue. Elle n'a pas de problème avec sa mère, elle était très proche d'elle", souligne le jeune homme, très touché par la disparition de son amie.
À ce stade, toutes les hypothèses restent sur la table pour tenter d’élucider la mystérieuse disparition de Lina. La procureure de Saverne, Aline Clérot, a annoncé mardi que les points d’eau dans la zone de recherche, notamment deux étangs à proximité de la gare de Saint-Blaise-La-Roche, seront dragués très prochainement.