Corse : attaque à l'explosif contre le véhicule d'un ressortissant néerlandais
Une charge explosive a détruit le véhicule d'un ressortissant néerlandais à Monte, en Haute-Corse, dans la nuit de jeudi à vendredi.
Le véhicule d'un ressortissant néerlandais, séjournant régulièrement depuis longtemps à Monte, en Haute-Corse, a été détruit par une charge explosive dans la nuit de jeudi à vendredi, a-t-on appris auprès de la procureure de Bastia.
"Les faits ont eu lieu cette nuit vers 23h30 sur la commune de Monte au préjudice d'un véhicule qui était stationné sur la voie publique et qui appartient à un ressortissant néerlandais qui est régulièrement installé en Corse depuis de très nombreuses années", a déclaré à l'AFP Caroline Tharot, procureur de la République à Bastia. Aucun blessé n'est à déplorer et aucune revendication n'a été découverte. L'enquête, ouverte "pour destruction par moyen dangereux ou explosif", a été confiée à la section de recherche de la gendarmerie, a précisé la procureur. Cet attentat intervient après une série d'explosions en Corse depuis début mars.
Cet attentat intervient après une série d'explosions en Corse depuis début mars
Dans la nuit du 9 au 10 mars, six résidences secondaires ont été sérieusement endommagées par des explosions alors qu'une visite d'Emmanuel Macron en Corse avait été initialement annoncée pour le 19 mars par des médias locaux. Un immeuble en construction, à Ville-di-Pietrabugno, au nord de Bastia, avait également été ciblé mais le dispositif de mise à feu de huit bouteilles de gaz retrouvées sur place n'avait pas fonctionné. La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisi des enquêtes sur ces faits.
Dans la nuit du 29 au 30 mars , la résidence secondaire d'un continental à Sagone, en Corse-du-Sud, et une maison en construction à Venzolasca, en Haute-Corse ont également été en partie détruites à l'explosif. L'enquête sur l'attentat de Sagone est suivie par la section antiterroriste du parquet de Paris. Le 1er avril, deux charges explosives qui n'ont pas explosées, ont été découvertes devant une trésorerie et devant la Direction départementale des finances publiques à Bastia , juste avant la visite d'Emmanuel Macron le 4 avril dans l'île. La section antiterroriste du parquet de Paris s'est immédiatement saisie de ces enquêtes.