Cinq personnes ont été placées en garde à vue et deux personnes assignées à résidence lundi à la suite d'une perquisition conduite par le RAID dans le cadre de l'état d'urgence, dans un quartier toulousain où a vécu Mohamed Merah, a annoncé la préfecture.
10 perquisitions. Au total, dix perquisitions administratives ont été menées dimanche et dans la nuit de dimanche à lundi à Toulouse par les forces de police et de gendarmerie, dans le cadre de la mise en oeuvre de la loi du 3 avril 1955 sur l'état d'urgence, précise la préfecture de région, dans un communiqué. Cette loi prévoit l'assignation à résidence des personnes dangereuses, ce qui a été fait dans deux cas à Toulouse, ajoute la même source.
Lutte antiterroriste. Ces perquisitions ne sont pas directement liées à l'enquête sur les attentats de Paris et s'inscrivent dans le cadre de la lutte antiterroriste. Elles se sont déroulées en plusieurs lieux de La Reynerie, dans le quartier toulousain du Mirail, où a vécu l'islamiste Mohamed Merah, a précisé dans la nuit une source au parquet de Toulouse.
Stupéfiants et fausse monnaie. L'opération a donné lieu à la saisie d'objets illicites, dont une arme de poing, des stupéfiants, de la fausse monnaie et de l'argent liquide, a-t-on précisé de source proche de l'enquête. Cinq personnes étaient toujours en garde à vue lundi à la mi-journée, a précisé la préfecture. Elles étaient entendues par la sûreté départementale et la police judiciaire de Toulouse.