Etat d'urgence : perquisitions en Ariège et à Toulouse

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N.M. avec AFP , modifié à
Ces perquisitions, effectuées mercredi matin dans le cadre de l'état d'urgence, ont visé l'Ariège, le Mirail à Toulouse et la commune de Montrejeau. 

Des perquisitions administratives en application de l'état d'urgence étaient en cours mercredi au petit matin en Ariège, à Toulouse et dans une autre commune de Haute-Garonne, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Ces perquisitions, visant les milieux islamistes, ne sont pas directement liées à l'enquête sur les attentats de Paris et s'inscrivent dans le cadre de la lutte antiterroriste.

Ordinateurs fouillés. La gendarmerie et le RAID sont intervenus dans l'Ariège, au Mirail et dans la commune de Montrejeau, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Toulouse. Les forces de l'ordre fouillaient notamment des ordinateurs et des portables, a précisé cette même source.

La filière dite d'Artigat. C'est en Ariège que s'est structurée la filière dite d'Artigat, autour d'un "gourou" surnommé l'"Emir blanc", Olivier Corel. Ce dernier n'était cependant pas visé directement par les perquisitions de mercredi lancées depuis 6 heures par la gendarmerie et le RAID, a précisé cette même source. Mardi, la voix de Fabien Clain, pilier de la mouvance toulousaine, a été identifiée dans une revendication audio des attaques de Paris par l'organisation Etat islamique. Il avait vécu dans le quartier du Mirail, à Toulouse, et fréquentait, comme les frères Merah, le village d'Artigat.

Un fusil à pompe saisi mardi. Dans la nuit de lundi à mardi, un fusil à pompe avait été saisi et une personne placée en garde à vue après des perquisitions dans le quartier toulousain de Izards. La veille, dix perquisitions avaient été menées dans la région, notamment dans le quartier du Mirail.