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Guadeloupe : un homme écroué pour le meurtre d'une jeune femme

Europe 1 avec l'AFP . 1 min
Des parents sont en garde à vue pour avoir brièvement enlevé leurs enfants placés<br />
Des parents sont en garde à vue pour avoir brièvement enlevé leurs enfants placés
© Loïc Venance/AFP

Un homme âgé de 35 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire mercredi en Guadeloupe après le meurtre d'une femme de 26 ans au Gosier en décembre dernier. Le suspect, "sans lien avec la victime avant les faits", nie avoir tué la jeune femme.

Un homme âgé de 35 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire mercredi en Guadeloupe après le meurtre, qu'il nie, d'une femme de 26 ans au Gosier en décembre dernier, a-t-on appris auprès du parquet de Pointe-à-Pitre. Le suspect a été "interpellé et placé en garde à vue lundi 13 janvier", a indiqué dans un communiqué Caroline Calbo, procureure de la République.

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Contestation des faits

La magistrate a précisé à l'AFP qu'il était "Antillais". L'homme, "sans lien avec la victime avant les faits", était "présent sur les lieux au moment du crime" et a été identifié grâce aux "nombreuses investigations menées par le service d'enquête", selon le communiqué.

Lors de son audition, "il contestait les faits", selon la même source, qui précise que sa mise en examen et son placement en détention ont été décidés "au regard des éléments du dossier". Une information judiciaire avait été ouverte après la découverte, le 1er décembre dernier, du corps d'une femme de 26 ans "à proximité de la plage familiale de Petit-Havre, à Gosier, par un surfeur", rappelle le parquet.

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"Des traces" suspectes sur le cadavre

La victime avait été "rapidement identifiée par ses colocataires présents avec elle à la plage ce jour-là", selon la même source. Le cadavre présentait "des traces" suspectes mais, selon un communiqué du parquet diffusé le 3 décembre, l'autopsie avait déterminé que "la cause de son décès était multifactorielle". Aucun "signe évocateur d'agression sexuelle" n'avait été constaté.

La jeune femme était arrivée de métropole trois mois avant son décès pour exercer une profession paramédicale en Guadeloupe. La brigade criminelle de la police nationale (DTPN) avait été saisie de l'enquête.