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Joggeuse disparue : recherches plus ciblées, toutes les hypothèses encore «ouvertes»

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Agathe Hilairet
Agathe Hilairet AFP / © Handout / Gendarmerie of Vivonne / AFP

L'enquête sur Agathe Hilairet, joggeuse de 28 ans disparue jeudi dans la Vienne, a basculé dimanche vers des opérations "plus ciblées". Après 72 heures de recherches vaines, toutes les hypothèses restent "ouvertes". La disparue, pratiquante de trail qui parcourait des distances supérieures à 15 ou 20 km à chaque sortie, s'était élancée jeudi matin du domicile de ses parents à Vivonne.

L'enquête sur la disparition d'une joggeuse de 28 ans jeudi dans la Vienne a basculé dimanche vers des opérations "plus ciblées", après trois jours de recherches actives mais vaines, toutes les hypothèses restant "ouvertes" selon une source proche de l'enquête.

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Des dizaines de gendarmes, des plongeurs...

Quelque 40 gendarmes étaient mobilisés dimanche matin près de Vivonne, à 20 km au sud de Poitiers, là où Agathe Hilairet, coureuse expérimentée de frêle corpulence (1,65 m, 35 kg), n'a plus donné signe de vie depuis jeudi matin. Des plongeurs des brigades nautiques de la gendarmerie d'Arcachon et de La Rochelle ont notamment sondé un étang, ont constaté des journalistes de l'AFP.

"Toutes les hypothèses sont ouvertes", a déclaré la source proche de cette enquête lancée pour "disparition inquiétante". "On étudie toutes les hypothèses, dont celle criminelle, bien évidemment (...) On est sur le spectre large des hypothèses. Et c'est le travail d'investigation qui va, au bout du bout, orienter" l'enquête, a ajouté cette source.

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Une large zone de 100 km2 a été ratissée

La disparue, pratiquante de trail qui parcourait des distances supérieures à 15 ou 20 km à chaque sortie, s'était élancée jeudi matin du domicile de ses parents à Vivonne. Son père a donné l'alerte en ne la voyant pas revenir, alors que son téléphone ne répondait plus.

De jeudi à samedi, une large zone de 100 km2 a été ratissée par une centaine de gendarmes, épaulés par des militaires, des sapeurs-pompiers, des agents de la protection civile et des membres du club sportif de la disparue, bons connaisseurs du terrain forestier où elle s'entraînait. Un appel à témoins a permis de recueillir une trentaine de témoignages, que les enquêteurs s'attachent à vérifier.

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La disparue est décrite comme étant de "taille très mince", vêtue d'une tenue de jogging avec un short noir et un haut manches courtes de couleur sombre, et portant un sac de course. Elle avait les cheveux attachés et son téléphone était accroché à son poignet. L'appareil a été localisé pour la dernière fois jeudi après-midi près des lieux-dits "Les Grands Ormeaux" et "Le Champ Salaud" à Voulon, commune située à 10 km de Vivonne.

Selon Cyril Lacombe, procureur de la République à Poitiers, une dizaine d'auditions de proches et de témoins avaient déjà été effectuées par les enquêteurs samedi à la mi-journée.

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