Johnny Hallyday a riposté mercredi, par la voix de son avocat, après les accusation de viol portées par son ex-épouse Adeline Blondieau mardi lors d'un procès en diffamation. Il dénonce des "allégations sans fondement".
Mardi devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, Adeline Blondieau a accusé le chanteur de l'avoir "violée" quelques années années avant leur premier mariage, quand elle avait 19 ans. "Il m'a violée quand j'avais 14 ans, 15 ans, chez mes parents", a affirmé la comédienne, qui poursuit la star pour des passages d'une biographie de Johnny Hallyday co-écrite avec Amanda Sthers,
Dans un communiqué diffusé mercredi matin, l'avocat de Johnny Hallyday, Me Ardavan Amir-Aslani a nié "vigoureusement les allégations sans fondement prononcées" par Adeline Blondieau. Celle-ci "est coutumière de propos malveillants et répétitifs prononcés à l'encontre de mon client qui ne commentera pas ces nouvelles déclarations calomnieuses et grossières", écrit l'avocat. Johnny Hallyday "se réserve le droit de prendre les mesures propres à la sauvegarde de ses droits au regard des propos tenus par Madame Adeline Blondieau lors de cette audience ainsi que de toute reprise de ces derniers par voie de presse".
Les faits dénoncés par Adeline Blondieau ne peuvent a priori pas donner lieu à des poursuites, car ils sont trop anciens et donc prescrits. Et les propos qu'elle a tenus devant le tribunal ne peuvent pas faire l'objet d'éventuelles poursuites en diffamation de la part du chanteur car ils ont été tenus en audience et bénéficient donc d'une immunité.