L’incroyable braquage d’une bijouterie à Paris

Un homme a réussi à se faire remettre pour un million d'euros de bijoux, sans violence, vendredi matin.
Un braqueur solitaire est toujours activement recherché à Paris, après l’attaque très audacieuse, révélée par Europe 1 , commise vendredi matin dans une joaillerie Chopard, tout près de l’Elysée. Le butin, selon les premières estimations, serait d’un million d’euros de butin. L’enquête a été confiée aux enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme et la PJ parisienne. Et si beaucoup de questions se posent sur la manière dont se vol a pu être perpétré, alors que ce quartier de la capitale est ultra sécurisé par la police en ce moment, Europe 1 dévoile samedi matin de nouveaux éléments sur la façon dont ce braquage s’est déroulé.
Pas de vigile à l’entrée de la joaillerie. Les deux vendeuses du magasin ne se sont pas méfiées. Il faut dire que la boutique est à 40 mètres de la grille principale de l’Elysée. Le quartier est quadrillé par la police. Si bien qu’il n’y a même pas de vigile à l’entrée de la joaillerie Chopard. Alors quand cet homme seul s’est présenté vendredi matin, une employée lui a ouvert le sas de sécurité, presque machinalement.
Il a simplement montré la crosse d’une arme. Mais sous sa casquette et derrière ses lunettes, le faux client portait un masque en latex. Une fois à l’intérieur, il a simplement montré la crosse d’une arme. Suffisant pour contraindre les vendeuses à lui remettre le contenu de quatre vitrines. D’ailleurs, comme elles n’allaient pas assez vite à son goût, il a fini par se servir lui-même. D’après nos informations, il a raflé environ 80 pièces : des bijoux et montres de luxe, pour un million d’euros.
Le coup de pouce involontaire de Greenpeace. Un braqueur solitaire plein d’audace et de sang-froid qui a pu repartir sans être inquiété. De l’extérieur, personne ne pouvait imaginer qu’un vol était en cours. D’autant que, par hasard, au même moment, le coup de force de Greenpeace à l’Arc de Triomphe monopolisait toute l’attention des policiers du secteur. Résultat : certains, qui étaient en faction au bout de la rue, n’ont même pas entendu l’appel radio signalant qu’un braquage venait d’être commis juste derrière eux.