Une quarantaine de tombes chrétiennes ont été profanées dans le cimetière de Labry, en Meurthe-et-Moselle, à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Metz. Des crucifix ont été "retournés ou brisés et une plaque funéraire dégradée", des faits révélés lundi soir par le ministère de l'Intérieur. "Ce lundi après-midi, les policiers de Conflans-en-Jarnisy ont constaté la profanation d'une quarantaine de tombes chrétiennes dans le cimetière de la commune de Labry", affirme un communiqué du ministère. "Il s'agit de la cinquième profanation de cimetière dans le département depuis le début de l'année", précise la place Beauvau.
MISE A JOUR (Mardi 4/08 à 12h) : trois jeunes adolescents ont été interpellés mardi matin. Il s'agit d'une fille de 12 ans et de deux garçons de 14 et 15 ans.
.@BCazeneuve condamne la #profanation de tombes chrétiennes dans un cimetière de Meurthe et Moselle à Labry. pic.twitter.com/UO4KHRBbry
— Ministère Intérieur (@Place_Beauvau) 3 Août 2015
Bernard Cazeneuve "condamne avec la plus grande fermeté." Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve "condamne avec la plus grande fermeté" cette profanation, poursuit le communiqué. "Ces actes inacceptables appellent une réponse pénale ferme. Les enquêtes devront permettre d'en poursuivre les coupables", ajoute le ministère. Le ministre de l'Intérieur a par ailleurs apporté son soutien aux familles victimes de ces dégradations.
Sur Twitter, le Premier ministre Manuel Valls a fait part de son indignation. Surtout, il a appelé à des sanctions particulièrement sévères.
Indignation face à la profanation de tombes chrétiennes en Meurthe-et-Moselle. Ces actes devront être sanctionnés durement.
— Manuel Valls (@manuelvalls) 4 Août 2015
Le "dégoût" du maire. Interrogé sur Europe 1, Luc Ritz, le maire de Labry, n'a pas caché son trouble après cette profanation. "Stupeur, surprise et un peu de dégoût", confie-t-il. "Il y a eu exclusivement des crucifix retournés et quelques crucifix déplacés d'une tombe à l'autre", poursuit-il. Choqué, l'élu peine à trouver les mots pour expliquer son désarroi : "Vraiment... Oser le faire, s'attaquer à du mobilier funéraire, aux personnes qui reposent normalement en paix..."