Publicité
Publicité

Tombes profanées en Meurthe-et-Moselle : la "stupeur"

Julien Ricotta Mickaël Frison avec Mélanie Nunès et AFP - Mis à jour le . 1 min
© CHARLY TRIBALLEAU / AFP

Selon le ministère de l'Intérieur, une quarantaine de tombes chrétiennes ont été profanées dans un cimetière de Meurthe-et-Moselle.

Une quarantaine de tombes chrétiennes ont été profanées dans le cimetière de Labry, en Meurthe-et-Moselle, à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Metz. Des crucifix ont été "retournés ou brisés et une plaque funéraire dégradée", des faits révélés lundi soir par le ministère de l'Intérieur. "Ce lundi après-midi, les policiers de Conflans-en-Jarnisy ont constaté la profanation d'une quarantaine de tombes chrétiennes dans le cimetière de la commune de Labry", affirme un communiqué du ministère. "Il s'agit de la cinquième profanation de cimetière dans le département depuis le début de l'année", précise la place Beauvau.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

 

 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

 

MISE A JOUR (Mardi 4/08 à 12h) : trois jeunes adolescents ont été interpellés mardi matin . Il s'agit d'une fille de 12 ans et de deux garçons de 14 et 15 ans.

 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

 

 

La suite après cette publicité

Bernard Cazeneuve "condamne avec la plus grande fermeté." Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve "condamne avec la plus grande fermeté" cette profanation, poursuit le communiqué. "Ces actes inacceptables appellent une réponse pénale ferme. Les enquêtes devront permettre d'en poursuivre les coupables", ajoute le ministère. Le ministre de l'Intérieur a par ailleurs apporté son soutien aux familles victimes de ces dégradations.

 

Sur Twitter, le Premier ministre Manuel Valls a fait part de son indignation. Surtout, il a appelé à des sanctions particulièrement sévères. 

 

 

Le "dégoût" du maire. Interrogé sur Europe 1, Luc Ritz, le maire de Labry, n'a pas caché son trouble après cette profanation. "Stupeur, surprise et un peu de dégoût", confie-t-il. "Il y a eu exclusivement des crucifix retournés et quelques crucifix déplacés d'une tombe à l'autre", poursuit-il. Choqué, l'élu peine à trouver les mots pour expliquer son désarroi : "Vraiment... Oser le faire, s'attaquer à du mobilier funéraire, aux personnes qui reposent normalement en paix..."