Meurtre de Louise : entre les bougies et les petits mots, l'émotion des collégiens et des parents à Épinay-sur-Orge
Une enquête pour meurtre sur mineur a été ouverte samedi par le parquet d'Évry après la découverte du corps de la jeune Louise. L'adolescente a disparu à la sortie de son collège à Épinay-sur-Orge, une ville limitrophe, vendredi après-midi. Depuis l'enquête piétine. Ce lundi, l'émotion était vive parmi les élèves et leurs parents.
Un retour à l'école difficile ce lundi matin pour les camarades de la petite Louise à Épinay-sur-Orge, en Essonne. La jeune fille, âgée de onze ans, a été frappée, poignardée à plusieurs reprises vendredi puis retrouvée sans vie dans le bois des Templiers à Longjumeau, la ville voisine. La traque de son ou ses meurtriers est toujours en cours.
Devant le collège André Maurois, où elle était scolarisée, l'émotion est évidemment palpable et l'ambiance, très pesante. Des dizaines de bougies ont été alignées les unes à côté des autres devant l'établissement. Des centaines de bouquets de fleurs sont toujours là, accompagnés de petits mots. "Repose en paix, Louise. On ne t'oubliera pas", peut-on lire sur l'un d'entre eux.
Dispositif de sécurité
Beaucoup d'élèves sont venus accompagnés pour la reprise des cours après les événements du week-end. Depuis le décès de Louise, plus question pour de nombreux parents de laisser leur enfant venir tout seul à l'école. Il y a dorénavant un sentiment de peur, comme l'explique un habitant d'Épinay-sur-Orge à Europe 1. "C'est un choc, ça fait peur de penser qu'il est encore en liberté, qu'il peut s'attaquer à des enfants. Je pense à ceux qui ont des petits frères ou des petites sœurs. Je pense à eux qui doivent être avoir peur pour eux. C'est très triste de penser à elle", confie-t-il.
Un dispositif de sécurité est prévu ce lundi sur les trajets des élèves, puisque le ou les meurtriers sont toujours en fuite. Les forces de l'ordre sont présentes actuellement devant le collège, où un périmètre de sécurité a été installé. À noter aussi qu'une cellule d'écoute est ouverte pour aider les élèves qui le souhaitent à surmonter cette épreuve.
Mystère autour de l'auteur du crime
L'enquête piétine puisque l'arme du crime reste elle aussi introuvable. Pourtant, jusqu'à la tombée de la nuit ce dimanche, 120 fonctionnaires de police ont été mobilisés à la recherche du moindre indice dans le bois des Templiers. Les policiers ont cherché notamment un objet tranchant puisque, selon l'autopsie réalisée sur le corps de la fillette, celui-ci a été poignardé à plusieurs reprises au cou et au thorax. Aucun stigmate, en revanche, est à souligner d'agression à caractère sexuel.
Enfin, concernant le couple qui a été placé en garde à vue ce week-end suite au visionnage de la vidéo surveillance, il a très vite été relâché. Les enquêteurs évoquent un alibi assez solide et la traque donc, va se poursuivre.
