L'inquiétude règne au sein des équipes de la BAC de Châtenay-Malabry, dans les Hauts-de-Seine. Des agents ont découvert des tags de menaces de mort à l'encontre de policiers. Sur les murs, des informations personnelles sur les fonctionnaires sont également écrites.
"On peut y voir le nom de famille et le prénom de nos collègues. On sait aussi qu'au moins l'un d'entre eux a été suivi par des dealers et qu'ils ont réussi à identifier son lieu de domicile", explique au micro d'Europe 1 le secrétaire régional du syndicat Alliance Police 92, Emmanuel Quemener.
"Il faut retrouver ces individus"
"Encore une fois, un cap a été franchi", s'alarme-t-il, soulignant que la profession reste marquée par l'attentat de Magnanville dans les Yvelines, en 2016, où un policier et de sa compagne avaient été tués devant les yeux de leur enfant de 3 ans, dans leur maison.
"Quand on vous dit 'on va te mettre une balle dans la tête', 'vous pouvez préparez vos obsèques', 'on va couper la tête de ta mère' ou 'on va séquestrer tes enfants', eh bien, ce sont des propos inadmissibles. L'administration doit tout faire pour retrouver ces individus au plus vite et les présenter à la justice", conclut Emmanuel Quemener.