Salah Abdeslam, se serait procuré des détonateurs dans le Val-d'Oise, à quelques semaines des attentats, selon des éléments recueillis par Europe1 et confirmant des informations du Parisien.
Un homme au comportement étrange. Les achats remonteraient à septembre ou octobre. Le terroriste présumé, toujours en fuite, aurait acheté une dizaine de détonateurs électriques, achetés en vente libre ou presque, au nord de Paris. C'est le gérant de la boutique, un artificier, qui aurait reconnu le portrait robot du fugitif, peu après les attentats. Il décrit Salah Abdeslam comme homme au comportement étrange, venu chez lui s'assurer de la fiabilité des divers dispositifs de détonation. Il questionnait, demandait des détails de manière si insistante que le vendeur s'en souvient encore.
Le vendeur est allé voir la police. Il y a deux semaines, le vendeur est donc allé voir la police pour signaler le terroriste parmi ses clients. À l'époque, Salah Adbeslam, n'était pas recherché par les autorités françaises. Il s'est contenté de présenter une pièce d'identité - son permis de conduire - pour repartir avec les détonateurs. Depuis, on sait que des ceintures explosives ont servi aux kamikazes pour se faire sauter. Une autre a été retrouvée dans une poubelle de Montrouge, la semaine dernière, à proximité du lieu où le téléphone de Salah Abdeslam, l'homme aujourd'hui le plus recherché d'Europe, a été retrouvé.