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Un couteau découvert dans un cadavre par les pompes funèbres : une enquête a été ouverte

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : AFP - Mis à jour le . 1 min
© AFP

Une découverte bien étrange. Un couteau de 33 centimètres a été découvert "placée à hauteur du cœur" d'un cadavre par les pompes funèbres, deux jours après qu'un médecin avait conclu à un suicide. Le parquet d'Alès a ouvert une enquête pour déterminer les "causes de la mort". Une autopsie du corps est prévue ce lundi à Nîmes. 

Un couteau de 33 centimètres a été découvert dans le thorax d'un cadavre par les pompes funèbres, deux jours après qu'un médecin avait conclu à un suicide, a-t-on appris samedi après du parquet d'Alès qui a ouvert une enquête. "Lors de la toilette mortuaire, l'employé des pompes funèbres qui préparait le corps a vu son aiguille buter sur un obstacle. Un couteau de 33 centimètres était logé dans le thorax, enfoncé jusqu'au manche, invisible de l'extérieur, et dont la lame était placée à hauteur du cœur", a expliqué à l'AFP le procureur d'Alès, Abdelkrimi Grini, confirmant une information du site d'informations locales Objectif Gard.

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"Sans ces soins, le couteau n'aurait sans doute jamais été repéré"

Une enquête a été ouverte en "recherche des causes de la mort" afin de définir s'il s'agit d'un éventuel meurtre ou de corroborer la thèse du suicide. Une autopsie du corps est prévue lundi à l'Institut médico-légal de Nîmes. Le corps de l'homme, âgé de 54 ans, avait été retrouvé, inerte, en début de semaine, dans le parc d'une clinique des Bouches-du-Rhône, où il était soigné pour des souffrances psychiques. Il présentait plusieurs plaies au thorax et une autre à la carotide.

 

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"Un cutter a été découvert à ses côtés, ainsi que des lettres rédigées dans lesquelles il indiquait mettre fin à ses jours. Aucune trace de lutte n'a par ailleurs été décelée. Le médecin a constaté le suicide, puisqu'a priori, tout convergeait vers cette thèse", a ajouté le procureur. À la demande de la famille, le corps avait été ensuite rapatrié dans le Gard, au Vigan à proximité des Cévennes, afin d'y être inhumé après des soins apportés par les thanatopracteurs des pompes funèbres.

"Sans ces soins, le couteau n'aurait sans doute jamais été repéré. En 28 ans d'expérience, je n'ai jamais vu une telle situation", s'est étonné le procureur qui précise que si les éléments concluaient à un possible meurtre, l'enquête serait alors gérée par le parquet de Marseille, département du décès de la victime.

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