Val-d'Oise : une enfant d'un an et son père retrouvés morts, possible infanticide

Une enfant et son père ont été retrouvés morts vendredi soir à leur domicile de Franconville, dans le Val-d'Oise. Le père est suspecté d'avoir tué sa fille puis de s'être suicidé. La mère et son garçon né d'une précédente union étaient présents dans l'appartement au moment des faits.
Une enfant d'un an et son père de 42 ans ont été retrouvés morts à leur domicile de Franconville (Val-d'Oise) vendredi soir : l'homme, suspecté d'avoir tué la fillette, se serait ensuite suicidé, a-t-on appris d'une source policière et du parquet.
"L'homme s'était enfermé dans la salle de bain avec son enfant", indique la source policière qui ajoute que "la maman, présente dans l'appartement, était en train de prier quand elle a entendu des bruits".
La fillette a été vraisemblablement "poignardée par son père"
La femme a tenté en vain d'entrer dans la pièce et a appelé les services de police, arrivés sur les lieux vers 20H30.
La fillette a été retrouvée décédée, "porteuse de plusieurs plaies à l'arme blanche", vraisemblablement "poignardée par son père qui s'est ensuite donné la mort", explique cette même source.
Le couple s'était marié en 2022 à Franconville et des antécédents de violences conjugales avaient fait l'objet d'un suivi judiciaire en 2023 et 2024, a indiqué la source policière.
La mère, née en 1984, a été placée en garde à vue "pour s'assurer de pouvoir l'écarter de toute responsabilité" dans ce crime, a indiqué le parquet de Pontoise.
"Neuf infanticides ont été commis dans un contexte de conflit conjugal" en 2023
Également présent dans l'appartement au moment des faits, son garçon de 10 ans, né d'une précédente union, a été pris en charge à l'hôpital, suivant la procédure destinée aux enfants témoins de violences graves commises au sein d'un couple, a précisé le procureur de la République adjoint, Luc Pelerin.
L'enquête ouverte pour homicide par ascendant a été confiée à la police judiciaire du Val-d'Oise.
En 2023, "neuf infanticides ont été commis dans un contexte de conflit conjugal" (12 en 2022), selon les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur.