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Yvelines : prison ferme pour un professeur des écoles jugé pour attouchements sexuels sur deux jeunes élèves

Europe 1 avec AFP . 2 min
© Loïc Venance/AFP

Ce jeudi, le tribunal correctionnel de Versailles a condamné un professeur de l’école élémentaire Jules-Vallès à Plaisir, dans les Yvelines, à un an et demi de prison ferme pour des attouchements sexuels sur deux jeunes élèves entre septembre 2023 et mars 2024. 

Le tribunal correctionnel de Versailles a condamné jeudi à un an et demi de prison ferme un professeur de l’école élémentaire Jules-Vallès à Plaisir (Yvelines ) pour des attouchements sexuels sur deux jeunes élèves entre septembre 2023 et mars 2024. Cet homme de 36 ans, qui a comparu libre sous contrôle judiciaire, a également écopé d’une peine de 18 mois d'emprisonnement avec sursis, d'une interdiction définitive d’exercer toute activité professionnelle au contact de mineurs et d'une obligation de soins. Il a été placé sous mandat de dépôt à l'issue de l'audience.

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Exerçant depuis 10 ans, il était suspendu de ses fonctions depuis le signalement d’une des deux victimes. Il était poursuivi pour avoir caressé la poitrine de la première victime, alors âgée de huit ans, et avoir, à plusieurs reprises, touché le bas du ventre de la seconde, âgée de sept ans.

"C’est là que j’ai su qu’elle n’avait pas menti"

"Je ne suis pas du genre à avoir des perversions sexuelles. Je reconnais avoir peut-être été trop proche par rapport à mon métier, mais de là à avoir une attirance ou une déviance, non", s'est défendu à la barre le professeur, vêtu d’une veste et d’un pantalon sombres.

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Très émue, la mère de la plus jeune des deux victimes a relaté à la barre comment elle avait pris connaissance des attouchements subis par sa fille, disant avoir douté dans un premier temps. "Je lui ai demandé de promettre parce qu’elle sait que si elle promet elle n’a pas le droit de mentir", a décrit la mère. "C’est là que j’ai su qu’elle n’avait pas menti", a-t-elle poursuivi, en larmes.

Le tribunal a rappelé que le professeur a déjà été averti en janvier par l'inspection académique en raison d'une proximité trop importante avec ses élèves. Il a aussi été reçu pour un "recadrage" pour des faits similaires lors de l'année scolaire 2022-2023 dans un autre établissement, avait indiqué l'académie de Versailles en juin.

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"On ne peut pas reprocher à quelqu’un de se défendre"

Me Dimitri Debord, avocat des parties civiles, a relevé dans sa plaidoirie l’absence totale d’empathie du professeur à l’égard des familles de victime, tout comme la procureure, Claudie Faisant, regrettant que le prévenu n’assume pas ses actes et ne montre "aucune repentance".

"On ne peut pas reprocher à quelqu’un de se défendre", lui a répondu Me Marc Mandicas, le conseil du professeur. "Il a toujours été bien noté par sa hiérarchie, il n'a jamais posé de problème", a-t-il ajouté, soulignant que les déclarations des enfants devaient être prises avec précaution. Me Mandicas a indiqué à l’AFP que son client comptait faire appel de la décision du tribunal.

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