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En Italie, des conditions de détention drastiques pour les parrains de la mafia

William Molinié, édité par Marina Sgard . 1 min

Le garde des Sceaux Gérald Darmanin a annoncé dimanche sur X qu'il réunirait ce lundi l'ensemble des procureurs pour leur délivrer une nouvelle circulaire de politique pénale en réponse aux "violences inacceptables" récentes inspiré du modèle italien.

Un tour de vis dans la lutte contre le narcotrafic. Gérald Darmanin réunit aujourd'hui les procureurs généraux et procureur de la République pour leur donner de nouvelles consignes en réponse aux "violences inacceptables" récentes. Le garde des Sceaux s'inspire de l’Italie et de son combat sans concession contre les mafieux pour à son tour lutter contre le narcotrafic. "Ce lundi, je réunis, à Paris, l'ensemble des procureurs généraux et des procureurs de la République, placés sous mon autorité, afin de leur donner les instructions de politique pénale à mettre en œuvre. Cette instruction, courte et claire, leur assignera deux priorités qui permettront d'apporter une réponse pénale rapide et ferme. Je rendrai cette circulaire publique dès lundi soir", a-t-il promis. 

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Le modèle italien, un exemple à suivre 

En Italie, le message est clair : aucun candidat à une élection ne peut être élu sans afficher son intention de lutter contre les organisations criminelles. Le simple fait de manger dans un restaurant tenu par un mafieux fait de vous un suspect. Ces narcotrafiquants, contre qui lutte activement l’Italie, subissent un traitement plus dur qu’en France. 

Des quartiers sous haute sécurité pour les narcotrafiquants 

Les mafieux sont incarcérés dans des quartiers de haute sécurité. Ils ne peuvent pas cuisiner dans leur cellule, un seul parloir par mois est autorisé ainsi que seulement trois appels maximum par semaine à leurs avocats, des promenades limitées à 2 h par jour et aucun regroupement de plus de quatre détenus derrière les barreaux n'est autorisé. Ces règles de détention sont appliquées à la lettre, si bien qu'au fil du temps, l'arrière-pays grenoblois est devenu un lieu de refuge pour les membres de la mafia italienne qui préfèrent purger leur peine dans une prison française.