Publicité
Publicité

Lille : manifestation contre l'extrême droite après des saluts nazis

Europe 1 avec AFP . 1 min
Une manifestation contre l'extrême droite a eu lieu après des saluts nazis à Sciences Po Lille.
Une manifestation contre l'extrême droite a eu lieu après des saluts nazis à Sciences Po Lille. © Sameer Al-DOUMY / AFP

Ce samedi, près d'un millier de personnes ont défilé samedi à Lille contre l'extrême droite après des saluts nazis survenus lors d'un événement à Sciences Po Lille fin janvier dernier. "Le fascisme n'est pas une option", "le nazisme n'est pas une mode", "les fachos au cachot", pouvait-on lire sur des pancartes. 

Près d'un millier de personnes, dont beaucoup d'étudiants, ont défilé samedi à Lille contre l'extrême droite, une manifestation organisée après des saluts nazis lors d'un événement à Sciences Po Lille fin janvier, a constaté une journaliste de l'AFP. Les manifestants, qui étaient environ 1.200 selon les organisateurs, 800 selon la préfecture, ont marché derrière une banderole "La jeunesse emmerde l'extrême droite", à l'appel de mouvements étudiants, de syndicats et de partis de gauche. "Le fascisme n'est pas une option", "le nazisme n'est pas une mode", "les fachos au cachot", pouvait-on lire sur des pancartes. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Une plainte a été déposée 

Les participants dénonçaient notamment des insultes transphobes et des saluts nazis de la part d'étudiants lors d'une simulation parlementaire organisée le 30 janvier à Sciences Po Lille, à laquelle participaient également des étudiants de l'université catholique de la grande ville nordiste. La direction de Sciences Po Lille a déposé plainte à la suite de cet épisode. "Les saluts nazis, c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase", explique à l'AFP Valentin Joly, étudiant en première année à Sciences Po. "Je ne dis pas qu'on refait les années 1930 mais il y a un écho, ce n'est pas rassurant du tout", estime-t-il.

Claire Bornais, secrétaire du syndicat SNESUP-FSU, est venue pour soutenir les jeunes mobilisés et "pour manifester l'inquiétude des générations plus anciennes face à la montée de l'extrême droite dans le pays". Selon elle, cette poussée "n'est pas une fatalité" mais "la montée des inégalités provoque la montée des extrêmes, dont l'extrême droite".