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Justin Morin avec Antoine Terrel , modifié à
Repéré par des riverains, un caïman d'un mètre de long a été capturé par les pompiers près de Toulouse. Nicolas Ségard, vétérinaire du SDIS 31, raconte à Europe 1 les détails de cette intervention. 
TÉMOIGNAGE

"On a plus l'habitude des serpents". Appelé mardi par des promeneurs sur les bords d'un affluent de la Garonne, Nicolas Ségard, vétérinaire du service départemental d'incendie et de secours (SDIS 31), y a participé à la capture...d'un caïman. Au micro d'Europe 1, il est revenu sur cette intervention peu commune. 

Mardi, vers 13 heures, les sapeurs-pompiers se sont rendus sur les berges de l'Hers, un affluent de la Garonne, près de Toulouse, après avoir été alertés par des riverains, rapporte La Dépêche du Midi. L'animal, d'environ 1 mètre de long, se trouvait caché sous des fourrés, à hauteur d'une station d'épuration. "La première chose, c'est d'évaluer le danger", explique Nicolas Ségard. "J'ai demandé aux trois sapeurs de mettre leurs tenues de feu, de s'approcher le plus près possible et de l'attraper au lasso, puis de lui attraper la gueule". En effet, précise-t-il, le caïman "a de la force pour fermer la gueule, mais pas pour l'ouvrir".

L'animal a été transporté à l'école vétérinaire de Toulouse

"On a réussi à l'attraper et on l'a sorti de l'eau", poursuit le vétérinaire, "le deuxième agent a pu lui attraper et lui fermer la gueule, tandis que le troisième a pu scotcher" la gueule de l'animal. Le caïman a ensuite été mis dans une cage, puis transporté à l'école vétérinaire de Toulouse, rapporte encore La Dépêche du Midi

Formé pour ce genre d'intervention, Nicolas Ségard confie toutefois que "c'est la première fois" qu'il a dû capturer un caïman. "On a plus l'habitude des serpents", explique-t-il à Europe 1. "Lors de ma formation, on nous en avait parlé, on nous avait même formé à manipuler, mais c'est vrai que je ne m'attendais pas à mettre ça en pratique un jour", s'amuse-t-il.