Que serait un 1er avril sans son canular ? C'est le jour de l'année où les lecteurs doivent redoubler d'attention pour ne pas tomber dans le piège de la "fausse information". Europe1.fr vous livre un petit florilège des meilleurs canulars de la journée.
• Philippe Poutou : "Votons pour Emmanuel Macron !"... Ou pas.
Philippe Poutou, candidat NPA à l'élection présidentielle, a appelé samedi, jour du 1er avril, à voter pour Emmanuel Macron, en dressant l'inventaire des raisons pour lesquelles il fallait soutenir le candidat d'En Marche!... "ou pas". Sur sa page Facebook, le candidat-ouvrier s'adresse à ses "amis et camarades" pour les informer qu'il a "décidé de retirer (sa) candidature à l'élection présidentielle et d'apporter (son) soutien à Emmanuel Macron".
"Parce qu'en soutenant Emmanuel Macron, je rejoins un groupe de vrais rebelles, de gens qui veulent changer le système : Jacques Attali, François Bayrou, Manuel Valls, Gérard Collomb, Dominique Perben, Che Guevara...", raille encore le candidat NPA, en évoquant le "trop de personnel" dans les écoles, les hôpitaux, etc. "Votons pour Emmanuel Macron !", lance le message de Philippe Poutou, qui se conclut par un "Ou pas...".
• Greenpeace et les "Poissons d'avril pétrolier"
Samedi, des militants Greenpeace ont lancé dans plusieurs villes de France un "Poisson d'avril pétrolier", simulant un forage en un lieu touristique ou emblématique, pour protester contre un projet d'exploration pétrolière du groupe Total au large de l'embouchure de l'Amazone au Brésil. Dans la matinée place du Trocadero à Paris, sur le Miroir d'eau en bord de Garonne à Bordeaux, dans l'après-midi sur le Vieux-Port à Marseille, notamment, les militants, grimés en ouvriers de forage, ont érigé ou devaient ériger une fausse plate-forme d'exploration pétrolière, simulant au sol une marée noire de papier et adhésif, tandis que de faux "cadres dirigeants" en costume-cravate, célébraient au champagne le feu vert et le succès du forage, à Bordeaux.
[Actu] #Greenpeace simule un forage au mirroir d'eau à #Bordeaux. Photos, ici:https://t.co/BZvgDcXkGe#AmazonReef#environnement#ecologiepic.twitter.com/Y5al1PMRnQ
— salledepresse.com (@salle_de_presse) 1 avril 2017
Pour l'ONG de défense de l'environnement, les projets d'exploration de Total menacent un récif corallien découvert en 2016 au large des côtes nord du Brésil, où l'Amazone se jette dans l'Atlantique. Le géant pétrolier français conteste cette charge, estimant que ses licences d'exploration ne se superposent pas avec le positionnement des récifs, et qu'une enquête publique a conclu à une absence d'impact.
• Les communistes lillois annoncent leur ralliement à Macron
Dans une longue tribune publiée sur son site Internet, la section lilloise du PCF a annoncé suivre Emmanuel Macron, "la voix de la raison". Avec la devise "il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis", les militants expliquent, non sans ironie, qu'aujourd'hui "un seul homme", "pour peu qu’il présente bien et soit propre sur lui, est à même de transformer la France". Cet homme ? C'est le candidat d'En Marche ! à la présidentielle, qui a su rallier "une majorité de projet cohérente, dénuée de tout opportunisme, allant de Robert Hue à Alain Madelin, en passant par Geneviève de Fontenay". En guise de conclusion, le PCF enjoint les électeurs de Jean-Luc Mélenchon "à ne pas se rendre aux urnes le 23 avril prochain". Un changement radical de positionnement politique publié un 1er avril qui n'aura pas échappé à 20Minutes.
• L'arbitre du match Barça-PSG avoue qu'il a été acheté
Les supporters parisiens aimeraient que cela soit vrai. Car si la défaite du PSG (6-1) le 9 mars dernier face aux Catalans est bien réelle, "l'information" publiée samedi par So Foot est fausse. Le magazine sportif surfe ainsi sur les nombreuses critiques suscitées par l'arbitre allemand Deniz Aytekin, lors du match. Non sans humour, So Foot retourne un peu plus le couteau dans la plaie des supporters du PSG qui en cliquant sur l'article, tombent sur une photo des joueurs barcelonais, particulièrement ravis de leur victoire. Bon joueurs, les internautes reconnaissent leur défaite : "Vous m'avez fait peur pendant 4 secondes... Bravo".
• Thomas Pesquet veut rester dans l'espace
"J'ai décidé de ne pas rentrer sur Terre. La vie dans l'espace est un pur bonheur. Retour impossible". C'est ainsi que franceinfo a indiqué, samedi, que Thomas Pesquet ne souhaitait plus revoir ses semblables Terriens. Des spécialistes de l'espace telles que "Nina Vette" ou "Anne Ailumiaire" sont même "interrogées" pour l'occasion. Sauf que l'astronaute devrait rentrer le 2 juin, après six mois passés dans l'espace.