Comment s'est passée la libération des otages

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avec Gwendoline Debono , modifié à
RECIT - Europe 1 vous livre des détails sur l'opération qui a permis de libérer les otages français.

Les quatre otages français, enlevés il y a plus de trois ans à Arlit au Niger, ont été libérés mardi. Leur libération a été annoncée par François Hollande. Les quatre salariés d’Areva se trouvent dans un avion à destination de Niamey, a indiqué le chef de l’État.

>> Europe 1 a pu obtenir quelques précisions sur les conditions de leur libération.

Un accord il y a dix jours déjà. Selon les informations recueillies par Gwendoline Debono, grand reporter à Europe 1, un accord a été trouvé il y a dix jours sur la libération de Pierre Legrand, Thierry Dol, Marc Féret et Daniel Larribe. Cet accord a été conclu via une contrepartie financière. Mais on ne connaît pas le montant de la "rançon" versée.

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Les débuts d'une libération qui remonte à jeudi dernier. La phase finale de la libération a été lancée jeudi dernier, précise la journaliste d'Europe 1. Une équipe locale est allée récupérer les otages qui se trouvaient au nord-ouest du massif des Ifoghas, au nord du Mali. Puis les otages ont été amenés en pick-up jusqu'à la ville de Kidal, située un peu plus au sud. Et c'est dans cette ville que les quatre Français ont été pris en charge par des agents de la DGSE, c'est-à-dire des membres des services de renseignement français.

>> Mais les tractations duraient en coulisses depuis des mois.

Une nouvelle impulsion depuis juin. Au mois de juin, l'Etat a décidé de travailler avec une nouvelle équipe de négociateurs plutôt très bien introduite au Sahel, ce qui a permis de donner une nouvelle impulsion aux négociations. Cette équipe était pilotée par un Français, ancien de la DGSE, et un Nigérien, l'ancien ministre de l'Environnement. Ce dernier s'est rendu plusieurs fois dans le nord du Mali pour parler avec les ravisseurs. Le président du Niger a également joué un rôle important dans la libération, a précisé Pierre Servent, spécialiste des question de Défense, interrogé par Europe 1.

Une négociation très difficile. Ces missions pouvaient parfois durer jusqu'à six semaines. Les négociateurs y rencontraient le chef des ravisseurs qui était un lieutenant d'Abou Zeid, le chef d'Aqmi tué pendant l'opération Serval. Selon l'un des négociateurs, les discussions ont été très difficiles. Les ravisseurs répondaient tout le temps : "on doit honorer la mémoire Abu Zeid, on doit honorer la mémoire Abu Zeid". mais finalement, les ravisseurs et les négociateurs ont trouvé un terrain d'entente dont on ne connaît pas (encore) les détails.

 

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