Pour marquer leur soutien au soulèvement en Egypte et en Tunisie, les chefs de file de l'opposition iranienne ont demandé l'autorisation d'organiser le 14 février une manifestation de soutien. Cette demande sera certainement rejetée mais elle n'en restera pas moins embarrassante pour le pouvoir qui a salué jeudi un mouvement de libération islamique dans le monde arabe, un an et demi après avoir réprimé brutalement les manifestations massives contre la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad, jugée frauduleuse par les opposants.