Des députés du parti CDU de la chancelière allemande Angela Merkel lèvent mardi dans le quotidien Handelsblatt le tabou des euro-obligations, dont, officiellement, Berlin ne veut pas entendre parler. "Nous devons aussi en Allemagne nous poser la question de savoir à quelles conditions nous pourrions accepter des euro-obligations", a dit Burkhard Balz, député européen de la CDU, dans l'édition de mardi du journal économique.
"Cela ne sert à rien de voir les choses en noir et blanc. (...) Je ne crois pas que (les euro-obligations) soient un instrument du démon", a dit pour sa part le député CDU Johann Wadephul au Handelsblatt, selon un communiqué envoyé séparément par le quotidien.