La quasi-totalité des touristes bloqués à Acapulco par les tempêtes, dont le bilan s'élève à plus de 170 morts et disparus en une semaine au Mexique, ont été évacués, mais cette cité balnéaire est désormais en proie à des pénuries d'eau, d'électricité et de denrées alimentaires. Le président mexicain Enrique Peña Nieto, qui s'est rendu sur place, a affirmé que "le système de distribution d'eau potable à Acapulco a rendu l'âme", privant plus d'un million de personnes d'eau potable. Le rétablissement du service pourrait prendre un mois et demi, selon l'administration.
Le gouvernement mexicain est en outre désormais confronté à l'énorme tâche de la reconstruction des maisons, écoles et routes détruites ou endommagées par les inondations et les glissements de terrain.
A Acapulco, ville de 670.000 habitants, "les touristes bloqués ont pratiquement tous été en mesure de partir", a dit dimanche José Villanueva, porte-parole du gouvernement de l'Etat du Guerrero, situé sur les rives du Pacifique, le plus touché par les pluies torrentielles. Au total 62.000 touristes y avaient été pris au piège pendant près d'une semaine, selon le ministre mexicain des Transports, Gerardo Ruiz Esparza.
En fin de semaine, quelque 35.000 vacanciers avaient pu quitter Acapulco par voie terrestre, tandis que 27.000 autres avaient pu utiliser la voie des airs auparavant. Après la réouverture des routes, l'aéroport international d'Acapulco avait été fermé pour être remis en état. Mais il a été complètement rouvert dimanche matin, ont annoncé les autorités de la protection civile du Guerrero.