L'INFO. Ces patients avaient pris la poudre d'escampette à la faveur d'une attaque le week-end dernier. Les 17 malades d'Ebola ayant quitté un centre d'isolement à Monrovia ont été retrouvés, a affirmé mardi le ministre libérien de l'Information Lewis Brown.
Retournés seuls à l'hôpital. "Les 17 patients qui ont fui le centre pour malades d'Ebola ont tous été retrouvés. Ils se sont rendus à pied d'eux-mêmes à l'hôpital JFK", le principal établissement du pays, a déclaré le ministre. Ces maladies avaient été admis dans un centre d'isolement de la banlieue de la capitale et attendaient d'être transférés dans un hôpital lorsqu'ils ont fui les violences.
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Les pilleurs ont emporté des matelas salis. Dans la nuit de samedi à dimanche, des hommes armés de gourdins et de couteaux ont attaqué et pillé ce centre d'isolement, affirmant ne pas croire à la présence du virus Ebola. Ces pilleurs s'étaient notamment emparés de matelas et de matériel médical, faisant craindre une propagation du virus. "Le pire est que ceux qui ont pillé le centre ont pris des matelas et des draps souillés des fluides venant du corps des malades", avait déploré lundi Lewis Brown, évoquant une possible mise en quarantaine du quartier d'environ 75.000 habitants, comme c'est déjà le cas pour trois provinces du nord du pays.
Le Liberia est le pays où l'épidémie a fait le plus grand nombre de morts, avec 466 sur 1.229 décès recensés, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le ministre a par ailleurs indiqué que six professionnels de santé libériens contaminés réagissaient positivement à un sérum expérimental américain.
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