La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré jeudi matin qu'elle souhaitait travailler à une "union politique" en Europe, quitte à accepter l'idée d'une Europe à deux vitesses si certains pays bloquent.
"Nous avons besoin de plus d'Europe (...) d'une union budgétaire (...) et nous avons besoin avant tout d'une union politique. Nous devons, pas à pas, abandonner des compétences à l'Europe", a-t-elle déclaré à la télévision publique allemande. Mais "nous ne devons pas rester immobiles parce que l'un ou l'autre (pays) ne veut pas encore suivre", a-t-elle ajouté. Pour elle, le sommet de l'Union le 21 juin ne suffira pas à "tout régler".