Le chef du gouvernement italien Mario Monti maintient son exigence d'une "mutualisation partielle de la dette" au niveau européen, dans un entretien publié mercredi avant une visite à Rome de la chancelière Angela Merkel, hostile à cette idée.
"Nous avons besoin d'une mutualisation partielle de la dette, mais aussi d'un contrôle plus centralisé sur les budgets nationaux. (...) L'Allemagne et l'Italie sont sur la même ligne, et également prêtes à céder des compétences nationales", a-t-il dit au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.
Mario Monti reçoit mercredi Mme Merkel dans une ambiance tendue, une semaine après un sommet européen ayant viré au bras de fer entre les deux dirigeants.