Le feuilleton Edward Snowden en est-il à son dénouement ? L’ex-consultant des renseignements américains, à l'origine de révélations fracassantes sur le programme Prism, a annoncé vendredi qu’il allait demander l’asile provisoire à la Russie, où il se trouve déjà, bloqué depuis le 23 juin dans la zone de transit d’un aéroport de Moscou. Cette fois, il semble prêt à accepter la condition fixée par le Kremlin, à savoir "renoncer totalement à ses activités qui font du tort aux partenaires américains" de la Russie.
Une nouvelle demande. C’est à des avocats et des représentants d’ONG qu’Edward Snowden, recherché par les Etats-Unis pour espionnage, a annoncé qu’il demandait l’asile provisoire à la Russie. En début de semaine dernière, il avait déjà demandé l’asile à une vingtaine de pays, dont la Russie, mais était revenu sur sa demande à Moscou. Vladimir Poutine, le président russe, avait en effet assuré qu’Edward Snowden pouvait "théoriquement rester en Russie", à condition de renoncer à ses activités. En clair, qu’il cesse ses révélations fracassantes sur le programme de surveillance électronique américain.
#Snowden said he plans to seek temporary asylum in Russia, then go somewhere in Latin America More updates in Daily http://t.co/OoPAYXcZM6— Human Rights Watch (@hrw) July 12, 2013
"Snowden a dit qu'il voulait demander l'asile temporaire à la Russie, puis se rendre en Amérique latine".
Il promet de ne plus "nuire". Vendredi, le Kremlin a indiqué que les conditions posées par Vladimir Poutine restaient les mêmes. Edward Snowden, lui, semble avoir changé d’avis : l’avocat russe Guenri Reznik, présent lors de la rencontre, a déclaré que l’Américain s’était finalement engagé à "ne plus nuire aux États-Unis".
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Impossible d’aller en Amérique latine. Trois pays d’Amérique latine, le Venezuela, la Bolivie et le Nicaragua, se sont pourtant proposés de l’accueillir. Mais pour le moment, Edward Snowden, coincé dans la zone de transit de l’aéroport Moscou-Cheremetievo, "ne peut pas partir pour l’Amérique latine", a indiqué Tatiana Lokchina, de l’ONG Human Rights Watch. A terme, l’informaticien compte bien s’y rendre, selon WikiLeaks.
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