Le bourreau de l’organisation Etat islamique affirmerait être désolé, raconte le journal britannique Sunday Times. Jihadi John aurait fait passer des excuses à sa famille par le biais d’une tierce personne, regrettant que la révélation de son identité ait pu avoir des conséquences désastreuses sur eux.
La BBC a révélé au mois de février le nom de l’homme accusé d’avoir exécuté en Syrie un nombre important d’otages occidentaux pour le compte du groupe de l’Etat islamique. Il s’agirait de Mohamed Emwazi, un jeune Britanno-Koweïtien de 26 ans, qui a grandi à Londres. Une partie de sa famille habite toujours dans la capitale britannique.
Sa famille sous protection à Londres. Jihadi John regretterait les "problèmes que la révélation de son identité a causés", selon une source informée contactée par le journal britannique.
Selon le Sunday Times, sa mère et quatre de ses cinq frères et sœurs, désormais sous protection policière, seraient obligés de se cacher depuis que le nom de Mohamed Emwazi est associé à celui de Jihadi John.
Son père montré du doigt. D’après le Daily Mail, des parlementaires koweïtiens ont demandé à son père, qui réside toujours dans l’émirat, de se distancier des actes de Mohamed Emwazi ou de quitter le pays. Dans un premier temps, il aurait dans un premier temps affirmé avoir reconnu la voix de son fils dans les enregistrements de l’Etat islamique. La presse koweïtienne a ensuite rapporté qu’il n’y aurait aucune preuve d’affirmer qu’il s’agissait bien de lui, d’après son père.
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