Treize jours après les attentats, l'aéroport international de Bruxelles redémarre timidement. Une quarantaine de vols sous haute surveillance sont prévus lundi au départ et à l'arrivée, contre 600 habituellement.
Un redémarrage en douceur. Au lendemain de la réouverture, dimanche, de l'aéroport, "39 vols passagers, pour la plupart en provenance et à destination de villes européennes, sont prévus", a indiqué Kim Daenen, porte-parole de Brussels Airlines, seule compagnie à opérer pour l'instant. Mardi, 89 vols sont programmés : 48 vers des destinations européennes, cinq en direction de l'Afrique et un vers l'Amérique du Nord (New York). Plus de 40 vols retour devraient aussi avoir lieu. Il faudra attendre mercredi pour que d'autres compagnies, comme la Néerlandaise KLM, puissent de nouveau opérer, selon un porte-parole de l'aéroport, Florence Muls.
Toutes les mesures de précautions sont prises. Les contrôles de sécurité restent très importants : barrage filtrant sur les voies d'accès par des policiers et soldats lourdement armés, contrôle préalable des bagages et des passagers avant d'entrer dans le bâtiment, interdiction pour les accompagnants de sortir du parking. L'aéroport n'a pas encore chiffré le coût de la remise en état du hall de départs, dont les vitres ont été soufflées, les piliers endommagés et les faux plafonds détruits. De lourds travaux sont prévus, et ils devraient prendre des mois. Brussels Airlines avait de son côté chiffré son manque à gagner à cinq millions d'euros par jour pendant la fermeture.