Rien ne va plus pour Luis Rubiales. Alors que l'affaire du baiser forcé lors de la victoire en finale de l'Espagne à la coupe du monde de football féminin prend une ampleur nationale, le président de la fédération espagnole est poussé vers la sortie, contre sa volonté.
Vendredi dernier devant des dizaines de journalistes, Luis Rubiales avait, contre toute attente, annoncé qu'il ne démissionnerait pas. En réaction, la FIFA a décidé de suspendre le président de la fédération espagnole pendant au moins 90 jours. Et la situation continue de se tendre. À Madrid, des centaines de féministes se sont rassemblées pour demander sa démission. En Une de tous les quotidiens, cette affaire a pris une dimension qui dépasse largement la sphère footballistique et est devenue politique. Depuis plusieurs jours, différents ministres de gauche demandent la tête de Louis Rubiales.
Un acharnement médiatique pour sa famille
Face à la pression médiatique, sa famille monte au créneau, à l'instar de sa cousine Vanessa Ruiz. "Le lynchage qu'il reçoit, la manière dont il est traité par les féministes, la télé, la presse, la politique etc. C'est une honte !"
Et comme si cela n'était pas assez, Luis Rubiales va désormais faire faire face à la justice espagnole, qui a annoncé l'ouverture d'une enquête préliminaire lundi pour agression sexuelle. Conséquence, la fédération espagnole, qui le soutenait pourtant depuis le début de cette affaire, vient également de demander sa démission.