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Frederic Simon (correspondant à Tel-Aviv, Israël) // Crédit photo : Fadel ITANI / AFP
Beaucoup de réactions à l'international après la mort du chef du Hezbollah. L'Iran qui appelle à la destruction d'Israël, menace également des Houthis du Yémen, condamnation de la Russie et de la Turquie... Un risque d'embrasement est-il à redouter dans en Israël ? Pour le gouvernement hébreu, les ripostes, notamment de Téhéran, sont inévitables et Tsahal se prépare.

Les dirigeants israéliens estiment qu'une riposte iranienne à la mort du chef du Hezbollah est une certitude. Hassan Nasrallah était une pièce maîtresse du dispositif établi par Téhéran dans la région. L'Iran est d'autant plus susceptible de réagir que le raid israélien a également provoqué la mort d'un général du corps des gardiens de la révolution islamique.

Une seule précaution prise par Israël : interdiction de rassemblements

Israël se prépare à plusieurs scénarios qui pourraient d'ailleurs se combiner avec des tirs de missiles et des envois de drones par l'Iran lui-même ou par les milices qui lui sont affiliées comme Hezbollah, qui dispose encore d'un arsenal impressionnant, des groupes armés chiites en Syrie ou en Irak, ou bien encore les rebelles Houthis du Yémen qui ont tiré en début de soirée un missile balistique vers Tel-Aviv. Il a été intercepté par la défense antiaérienne. Téhéran pourrait aussi tenter d'intensifier ses activités de déstabilisation dans les territoires palestiniens de Cisjordanie et en Jordanie voisine.

Autre mode opératoire redouté par les agences de renseignement, l'organisation d'attentats visant des cibles israéliennes ou juives à l'étranger, y compris en Europe. En Israël, pour l'heure, une seule mesure de précaution supplémentaire a été prise avec l'interdiction, dans le centre du pays, de rassemblements de plus de 1.000 personnes.