"Ils sont venus en taxi avec des valises, leurs bombes étaient dans les valises". Selon le récit de Francis Vermeiren, bourgmestre de Zaventem, les assaillants de l'aéroport international de Bruxelles se sont rendus à Zaventem à bord d’un taxi, mardi. Le chauffeur du véhicule a pris contact avec la police dès qu’il a appris que des attentats venaient d’être commis.
L’homme a raconté ne pas avoir été autorisé par les trois passagers à toucher leurs valises lorsqu’il les a déposés au niveau du hall des départs. Le conducteur a également communiqué aux autorités l’adresse de prise en charge, la planque, des trois hommes.
C’est dans ce logement de Schaerbeek, une commune de l'agglomération de Bruxelles, que les trois hommes ont dû laisser un engin explosif derrière eux, faute de place dans le coffre du taxi. Un engin sera retrouvé dès mardi après-midi par les enquêteurs lors d’une perquisition dans ce logement. Ils retrouveront aussi des produits chimiques et un drapeau de l'Etat islamique.
" Le troisième a aussi mis sa valise sur un chariot mais il a dû paniquer "
Lorsque les médias évoquent l’explosion de deux bombes, le chauffeur de taxi se souvient alors qu’il avait sorti un plus grand nombre de bagages de son coffre et en informe aussitôt la police. Les démineurs retrouveront très vite une troisième valise contenant une bombe qui n’a pas explosé.
"Ils sont venus en taxi (...), leurs bombes étaient dans les valises. Ils ont mis leurs valises dans des chariots. Les deux premières bombes ont explosé", a indiqué le maire de la commune de Zaventem, Francis Vermeiren. "Le troisième a aussi mis sa valise sur un chariot mais il a dû paniquer, elle n'a pas explosé" a-t-il ajouté.