L'Iran touché en plein cœur. Mercredi, deux kamikazes se sont fait exploser, tuant près de 84 personnes en marge d'une cérémonie en hommage au général Qassem Soleimani, connu de son vivant notamment pour sa lutte contre Daesh en Syrie et en Irak. Si Téhéran avait accusé durant les premières heures Israël et Washington d'être responsables de la catastrophe, l'État islamique a finalement revendiqué l'attaque.
En parallèle du conflit entre le Hamas et Israël, la région vit avec une autre menace, celle du terrorisme. "Les théâtres d'activité de l'État islamique sont toujours les mêmes. Ils ont perdu le califat territorial en Syrie, en Irak, mais ils ont réussi à s'exporter partout ailleurs", explique, au micro d'Europe 1, le journaliste de France 24, spécialiste du Moyen-Orient, Wassim Nasr.
Des attaques récurrentes dans la région
"L'activité de l'État Islamique au niveau global est toujours en cours. Ce n'est pas la première fois qu'ils s'attaquent à l'Iran de cette manière avec des kamikazes. Il y a aussi des attaques récurrentes en Afghanistan. Ça arrive quasiment toutes les semaines", poursuit-il.
"Ils ont également revendiqué aussi une attaque contre l'armée syrienne dans l'Est syrien il y a quelques jours. Donc ça continue. On en parle moins parce que ça concerne. La menace concerne moins les pays occidentaux, mais elle est toujours là", conclut-il.