Après les attentats qui ont frappé Paris vendredi 13 novembre, la Belgique et sa ville de Molenbeek sont pointés du doigt pour abriter de nombreux djihadistes. En effet, plusieurs des terroristes qui ont frappé la capitale résidaient de l'autre côté de la frontière. "Cela montre l'intérêt de suivre ces combattants étrangers et surtout d'échanger des informations entre services de renseignements de pays voisins", estime le vice-Premier ministre belge Didier Reynders, mardi matin sur Europe 1.
Le ministre des Affaires étrangères belge insiste sur le renforcement de la coopération entre les services de renseignements entre les différents pays. "Sinon on ne peut pas savoir que quelqu'un a quitté un autre pays pour aller en Syrie et revenir commettre un attentat", explique-t-il encore.
La Belgique a-t-elle failli ? Certains spécialistes français du contre-terrorisme ont récemment déclaré que les Belges n'étaient pas au niveau dans la traque des terroristes. Y a-t-il eu des loupés des services de renseignement belge ? "L'analyse le démontrera. Les enquêtes sont en cours", a esquivé Didier Reynders. Et de répéter une nouvelle fois : "on doit renforcer les échanges de renseignements, la collaboration et notamment le suivi de tous ceux qui partent vers la Syrie ou l'Irak".