Pas de démission en vue pour Boris Johnson, malgré la tempête politique qu’il traverse. Les conclusions de Sue Gray, la fonctionnaire au Cabinet Office et auteur du rapport sont féroces pour Boris Johnson. Elle dénonce des erreurs de jugement, un manque de leadership et une culture malsaine de l'alcool à Downing Street.
On apprend aussi que la police enquête maintenant sur 12 rassemblements qui auraient enfreint les règles du confinement, dont trois en présence du Premier ministre. Lundi, il a été contraint de s'excuser. "Tout d'abord, je veux dire pardon", a déclaré "BoJo" face aux parlementaires dans la Chambre des communes. "Je suis désolé pour les choses que nous n'avons tout simplement pas bien faites. Et aussi désolé pour la façon dont cette affaire a été traitée. Nous allons agir et changer la manière dont Downing Street est géré."
Theresa May réagit
Malgré ces excuses, les coups sont venus de partout et même de ses alliés, les conservateurs. Parmi eux, sa prédécesseure Theresa May qui, dans une rare intervention, a sévèrement invectivé Boris Johnson. Il survivra peut-être à cette crise, mais son parti est plus que jamais divisé sur son leadership et une bonne partie de ses alliés et des Britanniques ne lui pardonneront pas.