Le truculent Boris Johnson revient sur le devant de la scène médiatique avec la parution de son ouvrage explosif Unleashed (déchaîné en français), disponible dans les librairies britanniques le 10 octobre prochain et au mois de novembre en France, aux éditions Stock.
Deux ans après quitté le 10 Downing Street, l'ancien Premier ministre britannique regarde dans le rétro et revient sur les moments marquants de son mandat. Dans des extraits dévoilés par le Daily Mail, Boris Johnson règle ses comptes avec ses anciens interlocuteurs internationaux, dont Emmanuel Macron. Plus surprenant, celui que l'on surnomme BoJo fait des révélations sur la santé de la reine Elizabeth II, décédée le 8 septembre 2022 à l'âge de 96 ans. "Je savais depuis un an ou plus qu’elle souffrait d’une forme de cancer des os et ses médecins craignaient qu’à tout moment elle puisse entrer dans un déclin brutal", écrit l’ancien Premier ministre dans un passage de ses mémoires.
"Elle avait des hématomes sombres sur les mains et les poignets"
Boris Johnson se souvient ensuite des derniers moments où il a vu la reine, quelques semaines avant sa mort, à l'été 2022. "Elle était pâle, plus voûtée, et elle avait des hématomes sombres sur les mains et les poignets, probablement à cause des perfusions et des injections", confie-t-il. Malgré son état de santé, la monarque était restée très vive se souvient l'ancien Premier ministre : "Son esprit n’avait pas du tout été affecté par sa maladie, et de temps en temps, au cours de notre conversation, elle affichait encore ce grand sourire blanc solaire et rayonnant".
BoJo vouait une admiration sans faille pour la monarque, qu'il a appris à connaître à l'occasion de leur entretien hebdomadaire à Buckingham, quand il était Premier ministre, de juillet 2019 à septembre 2022. "D’elle émanaient une telle éthique, une patience et un leadership que vous aviez vraiment l’impression que vous seriez prêt, si nécessaire, à mourir pour elle. Cela peut paraître fou pour certains (et totalement évident pour beaucoup d’autres), mais cette loyauté, aussi primitive qu’elle puisse paraître, est toujours au cœur de notre système", écrit-il dans son livre.
Buckingham Palace n'a pas réagi à ces révélations sur l'état de santé de la reine avant son décès.