50 milliards pour l'Ukraine. C'est ce qu'ont décidé les pays du G7, réunis en ce moment en Italie. Pourquoi une telle somme aussi vite ? La perspective, sans doute, de l’élection américaine : Donald Trump est très sceptique sur l’opportunité d’aider financièrement l’Ukraine, et sa victoire pourrait marquer un coup d’arrêt au soutien américain à Kiev. Le prêt qui a été négocié sera notamment payé, dans sa plus grande partie, par les États-Unis, l’Europe devant compléter la somme.
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Dépenses militaires et reconstructions
Et ce sont donc les intérêts générés par les 300 milliards d’euros d’avoirs russes gelés qui serviront à le rembourser. Une décision saluée par le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. "C’est un pas en avant vital. Les avoirs russes gelés devraient être utilisés pour défendre la vie des Ukrainiens. C’est bien, ce n’est que justice", s'est-il félicité.
L’envoi de ces 50 milliards devrait servir à financer les dépenses militaires ukrainiennes, ainsi qu’à la reconstruction. Une goutte d’eau, alors que celle-ci est estimée à près de 500 milliards de dollars. Mais ce n’est qu’un début. Les États-Unis et l’Ukraine ont en parallèle, signé un vaste accord de sécurité sur dix ans. Qui pourrait toutefois être balayé par une future administration américaine.