Climat : Fabius espère proposer vendredi un texte d'accord final

© BERTRAND GUAY / AFP
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avec agences , modifié à
Le ministre français des Affaires étrangères a déclaré jeudi soir être en mesure de présenter vendredi un texte final d'accord à la conférence de Paris sur le climat.

Laurent Fabius, président de la COP21, a annoncé jeudi soir aux négociateurs de la conférence de Paris qu'il pensait "être en mesure" de présenter vendredi la "proposition de texte final" pour le pacte sur le climat.

"Proches du but". "Nous sommes extrêmement proches du but" et "il est temps de conclure", a-t-il dit, annonçant que les négociations allaient se poursuivre toute la nuit. "Sur la base des progrès accomplis, je pense être en mesure de présenter demain au Comité ma proposition de texte final", a-t-il affirmé.

Selon Laurent Fabius, "le texte tranche sur plusieurs options mais laisse encore entre crochets des points cruciaux, les plus complexes d'ailleurs. Nous savons que le compromis implique par nature de renoncer à ce qui serait idéal pour nous".

La nouvelle version du texte peut être consulter ici :

Les pays en développement entendus. Les délégations des 195 Etats réunis au Bourget depuis le 29 novembre se sont notamment entendues sur un objectif qui reprend en partie une revendication de nombreux pays en développement. L'objectif du futur accord est de "contenir la hausse moyenne de la température globale bien en dessous de 2°C au-dessus des niveaux pré-industriel et de poursuivre les efforts pour limiter (cette hausse) à 1,5°C", lit-on dans ce texte. Ce projet reconnaît que limiter le réchauffement à 1,5° réduirait de façon significative les risques et les impacts des changements climatiques.

Des désaccords qui persistent. Les derniers points de blocage concernent notamment le traitement différencié des pays selon leur développement, le financement de l'aide aux pays les plus vulnérables et les ambitions de l'accord, a précisé Laurent Fabius. La question de la compensation des pertes et dommages irréversibles subis par les pays les plus vulnérables aux dérèglements climatiques n'est pas non plus réglée.